Quand la NSA expérimente la reconnaissance d’écriture

NSASur demande de la NSA, l’agence de sécurité nationale américaine, l’entreprise privée Lockheed Martin s’est intéressée au développement d’une technologie biométrique encore à ce jour très peu utilisée, à savoir la reconnaissance d’écriture.
Grâce à l’utilisation de cette biométrie, l’identification d’un individu serait rendue possible seulement à la façon dont ce dernier utilise le clavier tactile de son Smartphone.
Dans un premier temps, il faut savoir que la firme Lockheed Martin bénéficie d’un contrat la liant à l’administration américaine et que leur secteur d’activité réside dans la production d’avions de combat, de radars, de satellites et même de véhicules militaires.

Aujourd’hui, pour le compte de la NSA, c’est un système biométrique basé sur la reconnaissance de l’écriture qui tente d’être développé. On constate ces dernières années que l’identification de l’individu est un enjeu pour bons nombres d’acteurs tant dans une optique de simplifier l’utilisation que de sécurité et que la biométrie est le moyen préconisé comme en témoigne l’utilisation accru de l’empreinte digitale pour déverrouiller l’accès au téléphone sur les Smartphones (Apple, Samsung…).

Quoi qu’il en soit, les travaux débutés par l’entreprise américaine sont partis d’une observation simple: chaque personne a une manière différente et propre à elle d’utiliser un clavier tactile. En effet, la vitesse de frappe, la pression du doigt sur l’écran, l’accélération du mouvement, l’orientation des doigts sont des éléments pris en compte dans l’aboutissement de cette technologie qui a été baptisé « Mandrake ».

Dans le futur, grâce à la reconnaissance d’écriture, l’objectif sera d’augmenter le niveau de sécurité concernant l’accès à des bâtiments stratégiques en incluant cette nouvelle technologie en complément du facteur d’identification utilisé. De manière plus générale, de plus en plus d’ambassades, d’aéroports, et autres lieux de haute sécurité font appel à la biométrie et aux lecteurs biométriques pour sécuriser leurs infrastructures et leurs hommes.

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