Formage de tôle : un redémarrage du secteur se profile…

La tôlerie : un savoir-faire industriel protéiforme

Le procédé de formage consiste à modifier la forme d’un métal sans en ôter la résistance ni la solidité. Les fines feuilles de métal, travaillées en films ou à partir de bobines présentent une épaisseur allant jusqu’à six millimètres maximum. C’est pourquoi cette technique est une affaire de spécialistes et nécessite une connaissance aiguë des matériaux.

Les différents processus

La mise en forme continue de tôles plates par différents moyens est à l’origine de la solidité des pièces issues des techniques de formage. Destinées à l’industrie pour des productions de pièces en grande quantité, plusieurs méthodes mènent à la mise en forme des éléments.

Découpage, pliage, emboutissage, sont autant de processus qui vont aboutir à la mise en forme spécifique de pièces techniques.

Les évolutions de la sous-traitance

En France, une dizaine d’entreprises innovent sur le marché de la tôlerie. La plupart des sous-traitants ont développé des solutions de fabrication automatisées et des outils robotiques performants.

Parmi les évolutions notables de ces dernières années, la solution de découpe laser des tôles métalliques initiée et déployée par la société rhônalpine Ogier autorise la fabrication de pièces en nombre avec un niveau de qualité très élevé.

Les industries cibles

Le formage de tôle est à l’heure actuelle la méthode la plus rentable pour concevoir des pièces métalliques en série. Les nouvelles technologies ayant permis un gain de temps dans la conception et la réalisation des découpes notamment, ce procédé devient à présent également adapté pour la production de pièces de mobilier urbain ou d’éléments conçus pour une fabrication en plus petites séries.

Le redémarrage de la production automobile et du secteur aéronautique appelle à une forte demande des prototypages d’éléments solides et aux finitions parfaites pour la réalisation de pièces stratégiques utilisées par ces industries.